Il existe trois grandes familles de matière textile.
Les matières naturelles
D’origine animale ou végétale, on les trouve tout simplement dans la nature ! Attention néanmoins à l'impact environnemental de leur culture ou de leur élevage : consommation d'eau extrêmement importante pour le coton (5200 litres d'eau par kg !), ou maltraitance des moutons lors de la tonte par exemple. De la même manière, les traitements appliqués ensuite (ennoblissement, teinture...) peuvent atténuer le caractère naturel de la fibre.
Exemples de fibres naturelle : coton, laine, lin, soie
Les matières artificielles
Elles sont d’origine naturelle (végétale ou minérale) mais sont ensuite transformées chimiquement. Selon la méthode utilisées, ces matières ont un impact plus ou moins négatif sur l'environnement, et une matière qui semble naturelle peut se révéler désastreuse pour l'environnement. Par exemple, pour produire de la viscose, on dissout chimiquement de la cellulose issue des végétaux pour la transformer en tissu, et ce procédé est polluant, plus que la technologie Lyocell par exemple dont les produits chimiques peuvent être réutilisés et ne sont donc pas rejetés dans la nature.
Exemples de fibres artificielles : viscose, acétate, caoutchouc, fil lurex, bambou, lyocell
Les matières synthétiques
Elles sont totalement fabriquées chimiquement à partir de dérivés du pétrole ou du charbon. Ici, le fait d'utiliser des matières recyclées est un moyen de limiter son impact environnemental.
Exemples de fibres synthétiques : polyester (et autres “poly...”), acrylique.